Pierre et Gilles
Vu le nombre d'expos qui me sont passé sous le nez, j'ai appris à être vigilante au niveau des dates. Celle ci, je l'avais presque oubliée jusqu'à voir un billet très court sur dieu sait quel blog. Du coup ni une ni deux, c'est l'avant dernier jour, j'embarque la Grande direction les Tuileries.
Globalement, c'est vrai que sorti du contexte gay, pas mal d'oeuvres perdent leur intérêt. Certaines tout de même sortent du lot. Eaux profondes, Black Poppies, le Dahlia noir, Joli voyou (surtout Tatiana), La petite prince, Méduse, David et Jonathan... Ils ont quelque chose, ils captent, impossible de les lâcher des yeux. Et toujours cette impression bizarre, que c'est trop lisse, qu'il y a quelque chose caché, qu'il suffirait de gratter un tout petit peu pour trouver une réalité tellement plus pourrie, plus crade...c'est dans le regard, dans la pose, dans le décor trop détaillé, quelque chose gêne et impossible de trouver quoi. J'ai pas vraiment cherché, j'avoue, je voulais garder la sensation, juste ça.
Conclusion: Pierre et Gilles, c'était bien, et j'espère que vous en avez profité parce que c'est terminé.