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Genuine, a fantastic Cabaret

Genuine, a fantastic Cabaret
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Genuine, a fantastic Cabaret
9 mai 2008

Et mercredi... ( doublé de livereports subjectifs avec la mauvaise foi en bandoulière)

L'impression d'avoir assisté à deux concerts séparés par plusieurs mois; d'un côté un set trop court, presque une arnaque, de l'autre la plus longue heure de ma vie. Rien à redire de CNK, rien à tirer de Queenadreena. Parce que des gens défoncés, j'en ai vu, des gens bourrés aussi, et non, j'arrive pas à y croire, à entrer dans ces gesticulations grotesques, à ces regards au loin, à cette maigreur cadavérique. Enfin, il paraît que la demoiselle est en transe, habitée par sa musique. Passons.

The CNK aurait mérité une plus grande salle peut-être, pour donner un sens à la mise en scène ( et pourtant qu'est-ce que j'aime le Trabendo). Là, les uns collés aux autres, à pas pouvoir faire trois pas sans que les câbles des micros ne se prennent dans les têtes des guitares, il faut vraiment être fan pour entrer dans le show et y croire. Ils devraient pouvoir occuper l'espace, être partout, avec un public dédié, pas une bande de zombies moqueurs et pas foutus de voir plus loin que le pastiche d'image martial du groupe. Pas beaucoup plus que ce à quoi je m'attendais, rien de moins. Le son est là, du bourrin plein les oreilles (au deuxième rang sans boules quiès, planté dans mes docs pile en face de la guitare, sans avoir à lutter contre les mouvement de marée d'un public bien moins métalleux qu'en apparence), le look est là, le show aussi, et Hreidmarr qui prend quelques secondes pour parler au public entre les morceaux. Tout ce que j'aime, mais quand tout va bien,  a pas grand chose à dire.

Rien à voir avec les suivants, donc. Tout en blanc, en dentelles, un côté the grudge en rehab, une chanteuse quasiment à poil qui hurle quand ca lui prend, mais on sent le calcul, comme avec son fac similé de sa transe, un guitariste qui ressemble à une poupée ratée de Bowie, une bassiste qui pourrait être junkie, pourrait être ano, qui est juste maigre et un batteur qui pourrait tout autant faire partie du personnel de la salle, pour ce qu'il a de charisme.

Mais pour avoir vu des gens défoncés plus d'une fois, pour avoir vu des chanteurs bourrés s'effondrer sur leurs pieds de micros, pour avoir assisté à des transes, des vraies, des qui font peu aux enfants et étirent le temps à l'infini, je peux affirmer que Queenadreena, finalement, c'est juste une vaste blague, juste ce qu'il faut de violent pour les bobos qui gobent tout ce qui est sensé être underground en se croyant tellement au-dessus de la masse des radio auditeurs, avec leurs morceaux formats Le Mouv' sans structure et sans recherche. Pourtant, j'y ai cru, pendant trois morceaux. La chanteuse me faisait franchement rigoler, mais cette basse! Demoiselle charmante, très, tout à fait dans mes goûts bizarres, et l'air douée, capable de faire trembler toute la salle avec son son poussé à fond et ses mains qui bougent sans qu'elle n'aie l'air de fournir le moindre effort, comme si elle s'en foutait.

Ensuite... Ensuite, n'est pas Nirvana qui veut, je suppose, et puis quand Kurt éternuait, c'était Courchevel, ça lui donnait déjà beaucoup plus de crédit, et puis ce que la guitare ne faisait pas, c'était la basse qui s'en chargeait. Encore une fois, là...

Et la mauvaise foi là dedans? Ben, ce que j'ai détesté chez Queendadreena, on le retrouvait dans tous les groupes de Visu. La différence étant que les visualeux (enfin, à mon avis lointain d'occidentale) ne se prennent pas au sérieux dans leur numéro de GrandGuignol, idem pour le public, qui est cent fois plus GayFriendly (et si, c'est  un critère important, ça aurait évité un certain nombre de commentaires d'une finesse bassesse rare, entre autre et plus particulièrement sur le look de ces messieurs), alors qu'eux... eux ils y croient, à leur truc, et le public aussi, à ce numéro de streepteaseuse sous mauvais acide, à ce côté cabaret qui voudrait être crade mais réussit juste à être glauque.

Oh et puis merde, pourquoi je parle d'un truc que j'aime pas? A retenir que CNK ca dépaute et que Queenadreena, c'est franchement dispensable à mon sens, et puis voilà.

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6 mars 2008

Parfois...

Parfois, comme ce matin, je regrette de m'être lancé dans un truc aussi nébuleux qu'une licence, sans même une idée derrière la tête.
Parfois, j'aimerais être encore au lycée, là où tout est cadré et inutile, où chaque question à une réponse, où personne n'est seul, où on peut prendre le temps de réfléchir à quand on en sera sorti.
Parfois, j'ai l'impression d'une gamine qui joue aux grandes et va retourner dans sa classe à la fin de la journée.
Parfois, j'ai encore envie qu'on me dise où aller et comment faire, me reposer un peu.

De plus en plus, j'ai envie de partir. Loin, longtemps, et p't'être même pas revenir. Pour vraiment commencer quelque chose de nouveau, tout laisser derrière, un sorte de page blanche. Mais pour ça...


(En attendant, une chanson au goût d'été, pour continuer à sourire et se donner le courage d'aller jusqu'à demain)

Celle là...

10 décembre 2007

Squatteuse (But the sky is falling down and there's an angel on the ground it's getting colder)

Plus de trois jours que j'essaye de m'en débarrasser, et pour tant elle reste là. Impression gluante d'être un bouche trou. La bonne poire qu'on appelle quand ça va pas et qu'on laisse de coté après, quand tout va bien, quand on a plus besoin d'épaule pour pleurer.

La copine vaguement cruche,  voire carrément, soyons honnête, qui aura toujours la connerie au bout des  lèvres, qui sera toujours là pour sautiller quand il le faut, sourire niais collé à la face, paillettes dans les yeux et poings serrés très forts à l'intérieur des manches. Très fort, c'est à s'en marquer la peau et à retenir les larmes de rage dans le train, c'est être à deux doigts de saigner parce que c'est pas la soirée pour pleurer, que c'est pas son tour d'avoir des choses à dire et des questions dans la tête, parce qu'elle doit être la ravissante idiote qui fait semblant de rien voir, rien entendre, rien comprendre en longeant les quais. Celle qui parle, qui parle, qui parle fort et vite en plus pour qu'on aie pas le temps de penser à autre chose, pour l'oublier juste après.

La fille qui sera là pour écouter et se taire, pour se prendre dans la gueule tout ce qui va pas et qu'elle pouvait pas savoir, qu'elle voulait pas savoir, qui fait semblant de pas entendre la voix qui tombe, les prénoms qui s'échangent, qui voit pas les mains qui tremblent, les yeux qui se remplissent, qui fait pas remarquer qu'il n'y a rien derrière les tu sais bien parce qu'ils réfèrent à un moment où tout allait bien et où elle ne servait à rien.

Les yeux qui brûlent mais parce qu'elle a cassées ses lunettes, le regard qui s'en va parce que saint germain des prés la nuit et quand est-ce qu'on est passé ici?  Et les pas d'avance, parce que les bras écartés au début du pont et droite, gauche, tout droit, en arrière?

Droite, fête de la musique, fin programmée d'une fuite mutuelle, instinctive, stérile, indispensable qui a débouché sur une amitié kleenex. Gauche, dernier été de lycéens, mi juillet sur les quais et première perte. Perte affective, perte des mots qui se bousculent sur la langue mais ne veulent jamais rien dire, rien de ce qu'on voudrait dire vraiment, perte dans les rues de Paris dont les vieux murs accueillent, observent, protègent, gardent en mémoire pour recracher les souvenirs à la face quand on a le malheur de les recroiser plus d'un an après. En arrière, un des qg, petits bars friendlies dans lesquels on murmure mais qu'on ne peut pas fuir, là où si elle voulait elle poserait les questions qu'il faut et obtiendrait des réponses tremblantes mais un peu trop vraies. En avant et là où ils finissent toujours par atterrir, et le métro et chacun chez soi.

Ouais, en avant. Tout droit, ça me semble très bien. Chacun sur son boulevard et on se tournera le dos un peu plus à chaque pas, on rencontrera un nouveau visage dans chaque immeuble et l'autre ne sera finalement plus que ce qu'on doit oublier des années passées. Et elle pourra être égoïste, dire adieu aux larmes au fond du lit, aux poings serrés, au sang sur la langue, au sommeil qui fuit.

(Et au prochain appel au secours, je collerai des paillettes dans mes yeux, un sourire sur mes lèvres, un ou deux fous rires fantômes pour pas flancher, sauterai dans jeans et baskets, ça servira à rien et après je me morderai les lèvres jusqu'au sang. Sauf que c'est l'hiver bientôt et que j'aie très, très envie d'être égoïste et de rester recroquevillée au fond d'un fauteuil, qu'il apprenne à compter sur lui même ou sur quelqu'un d'autre.)

19 octobre 2007

Ouais, je sais...

J'avais dit que je détaillerai tout, l'ambiance de la fac, tout ça...

Mais que dire? 16 h de cours par semaine, dont 11h de langues: 6 h d'islandais (oui, parce qu'en islande il y a pêle mêle : des glaciers, des moutons, du saumon et accessoirement, des gens) et 5h de Suédois (pourquoi moins? allez savoir). On commence globalement tous au même niveau"Bonjour, je m'appelle (insérez nom), j'habite à (insérez ville) et je parle (et insérez toutes les langues que vous baragouinez un minimum). Ceux qui ont dépassé ce stade désertent peu à peu les cours, ca allège rapidement un effectif bien plus chargé que prévu (parce que selon les années, on peut avoir des dizaines de personnes en norvégiens et 3 en suédois. Cette année, c'est 7 en danois pour 40 en suédois. Allez faire des statistiques après...).

Il y a aussi les 3 heures de civilisation scandinave, où on est une soixantaine (contre une douzaine en islandais et une quarantaine en suédois) et où on finit par rêver de vikings en costard/haut-de-forme dans des trains sans fenêtres (parce que sujet 1: la révolution industrielle en scandinavie) ou de psychotiques renards danois dans une forêt de poèmes qui étranglent des serpents avec les marteaux et des ceintures D&G (parce que sujet 2: les fondements de l'éducation scandinave. Vous voyez pas le lien? c'est normal, mais il y en a un, promis).

Et aussi, juste pour les L1 LLCE: linguistique scandinave, où l'on apprend la phonétique et tous ces petits machins qui font qu'un jour, on parlera danois/ islandais/ norvégien/ suédois sans (trop d')accent et en sachant précisément coment est foutue la phrase qu'on s'apprête à formuler. Ce qui, quand on veut faire de l'interprétariat ou de la traduction peut s'avérer utile (idem si on veut aller s'installer là bas pour apprendre la français à de charmantes têtes blondes).

Mais globalement, l'ambiance est bonne, que ce soit en cours ou dans les bâtiments (on peut pas parler de campus quand c'est à peine plus grand qu'un collège, nondidiou).

Passez dans un couloir et vous entendrez parler grec, polonais, russe, tchèque, italien. Traînez à la cafèt et vous regretterez de ne pas être la jolie blonde américaine du cours de suédois, parce que ca vous aurez vachement aidée à établir le contact avec le bogosse eurasien anglophone qui zonait autour de la machine à café.

Sortez déjeuner sur les marches et tendez l'oreille: les cours de musicologie gardent la fenêtre ouverte, avec un peu de chance, vous mangerez en musique. Sinon, regardez les gens faire des bulles en attendant de croiser un regard connu avec qui lancer la conversation ("Toi, je t'aie vu en cours d'islandais...").

Et sinon, en llce scandinave, nous avons: 3 finlandaises (dont une a vécu 15 ans à paris, mais est à l'origine une finlandaise suédophone), 2 américaines et 1 bulgare, toutes tout juste débarquées à Paris juste pour faire du suédois.

Et dire que j'ai failli faire médecine...

(Sinon, rien à voir: me voilà inscrite au NaNoWriMo. Qu'est-ce que c'ets que ce machin, me demandez vous? Un grand défi international lancé à tous les gribouilleurs caféinomanes à tendance masochiste du moooonde. Pour plus d'infos, cliquez moi)

23 septembre 2007

Pierre et Gilles

Vu le nombre d'expos qui me sont passé sous le nez, j'ai appris à être vigilante au niveau des dates. Celle ci, je l'avais presque oubliée jusqu'à voir un billet très court sur dieu sait quel blog. Du coup ni une ni deux, c'est l'avant dernier jour, j'embarque la Grande direction les Tuileries.

Globalement, c'est vrai que sorti du contexte gay, pas mal d'oeuvres perdent leur intérêt. Certaines tout de même sortent du lot. Eaux profondes, Black Poppies, le Dahlia noir, Joli voyou (surtout Tatiana), La petite prince, Méduse, David et Jonathan... Ils ont quelque chose, ils captent, impossible de les lâcher des yeux. Et toujours cette impression bizarre, que c'est trop lisse, qu'il y a quelque chose caché, qu'il suffirait de gratter un tout petit peu pour trouver une réalité tellement plus pourrie, plus crade...c'est dans le regard, dans la pose, dans le décor trop détaillé, quelque chose gêne et impossible de trouver quoi. J'ai pas vraiment cherché, j'avoue, je voulais garder la sensation, juste ça.

Conclusion: Pierre et Gilles, c'était bien, et j'espère que vous en avez profité parce que c'est terminé.

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22 septembre 2007

On your marks

Ce jour d'hui, les dirigeants des U.F.R du C.U. Malesherbes ont décidé d'organiser un grand jeu pour leurs futurs étudiants encore vacanciers. Un grand MMORPG, grandeur nature, sans possibilité de résilier l'abonnement ni d'abandonner la partie.

Première épreuve, trouver le C.U. Bon, ca, c'est facile, pour peu qu'on passe pas son temps à mater le trttoir: en face de la sortie du métro, on fait pas plus direct.

Deuxième épreuve, ça se corse: trouver l'amphi. Ha. Alors d'abord, trouver le bâtiment des amphithéatres. Un ou deux indices traînent, ça va. Ensuite, trouver le chemin de l'amphi! Une astuce: un pnj peut vous aider, si vous le trouvez (le pnj).

Une fois dans l'amphi, le plus dur: Ne pas s'endormir, ne pas rêvasser, ne pas bailler pendant la réunion. J'avoue, j'ai lamentablement échoué, j'ai écouté une phrase sur deux. Majorité de filles, à ce stade du jeu. Les rares personnages masculins ont tous des avatars de métalleux (les autres, plus classiques, sont en allemand et auront un autre système de jeu)

Puis nouveau mini jeu: trouver la salle de la deuxième réunion. Attention, le parcours est piégé. Les indications sont érronées et un ennemi-en uniforme de l'unef- fera tout pour vous empêcher d'accéder à l'amphi. Avec deux ou trois autres noobs, on s'est fait avoir... Fort heureusement, dans ce jeu pas de mort subite ni d'élimination. On subit, jusqu'au bout. Là, il faut enregistrer toutes les infos et ne pas trop rêvasser... dur, mais faisable.

Enfin, dernier jeu: sympathiser avec les voisins. Ca, c'était pas bien dur. S'ils avaient été de ma section, c'aurait été mieux...

18 septembre 2007

level up

On se réveille un midi, et paf, on se rend compte qu'on est  majeure... Du coup, on:

  • recoit des sms à 10h du mat'
  • recoit des coups de fil toute la journée
  • mange du tiramisu...
  • ...à minuit
  • reçoit des cartes walt disney
  • avec des chèques dedans

Bref, une journée relativement banale...

14 septembre 2007

Qu'offre-t-on à une fille pour ses dix-huit ans? (à deux jours près)

Une après-midi aux Folies Bergère, bien sûr.

Explication...

10 septembre 2007

chroniques nocturnes (mais au réveil)

Que fait-on quand à trois heures du mat', on a fini le-bouquin-que-ca-fait-six-mois-qu'on-pense-à-le-lire (Kiffe Kifee demain, Faïza Guène), on est pas du tout inspiré pour les chapitres à finir (ni à commencer), qu'il est hors de question de rallumer la pomme qui traîne sur le bureau parce que cette traîtresse réveillera à coup sûr l'autorité parentale au bout de couloir (ou en tout cas le chien qui servira de mouchard) et qu'on est arrivé au bout des fiches-perso-que-ca-fait-des)années-qu'elles-attendent?
Soit on entame un nouveau bouquin, ce qui signifie se lever et à coup sûr se prendre au moins une étagère sur le coin de la gueule, soit on reste sagement allongée et on regarde sa garde robe, là en face. Là, on se dit qu'elle est vraiment dans un bordel pas croyable; que les planches vont sûrement plus tarder à craquer; qu'elle est quand même vachement plus colorée qu'avant; qu'il faudrait songer à assumer son 34 (et donc racheter un peu tout à la bonne taille, puisqu'on arrivera jamais à la norme); que y a des trucs qui ont apparu qu'étaient pas là avant (erreur de distribution ou achat compulsif maternel?);  et puis la mini robe en laine qui était trop courte pour le lycée, ca ira à la fac?

Et on s'endort en se disant que franchement, les vacances, au delà de deux mois, c'est chiant parce que ca forve à réfléchir sur des trucs qu'on a pas envie de savoir(genre les amitiés collégiales), et que du coup pour pas y réfléchir on devient superficielle... (oui, les lycéens qui ont court toute la journée ont le droit de me lapider, mais pas trop fort siouplait)

8 septembre 2007

Nouvelle tête

ouis, bon, j'aie juste changé les couleurs, mais j'ai la flemme de faire plus. C'est quand même plus joyeux, non?

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